Blog 07.02.2015
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« <i>Quant à l'histoire du Coelacanthe, c'est une grande aventure. Ce poisson Crossoptérygien n'était connu que des paléontologistes qui tenaient sa famille pour éteinte depuis le Crétacé</i> », Yves Coppens, Pré-ambules : Les premiers pas de l'homme. | « <i>Quant à l'histoire du Coelacanthe, c'est une grande aventure. Ce poisson Crossoptérygien n'était connu que des paléontologistes qui tenaient sa famille pour éteinte depuis le Crétacé</i> », Yves Coppens, Pré-ambules : Les premiers pas de l'homme. | ||
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Version du 7 février ~ c'hwevrer 2015 à 11:24
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Pêcheur dans la fosse des Comores
« Quant à l'histoire du Coelacanthe, c'est une grande aventure. Ce poisson Crossoptérygien n'était connu que des paléontologistes qui tenaient sa famille pour éteinte depuis le Crétacé », Yves Coppens, Pré-ambules : Les premiers pas de l'homme.
Tout gabéricois qui se respecte, né avant les années 1980, sait aujourd'hui ce qu'est un coelacanthe pour avoir vu ce poisson légendaire et ses immenses œufs, conservés au Musée océanographique d'Odet, du vivant de son fondateur et pêcheur au long cours, Gwenn-Aël Bolloré. On croit même, à tort bien sûr, que ce dernier en est le premier découvreur, mais en fait depuis 1938 des scientifiques sud-africains et anglais ont décrit les premiers exemplaires pêchés en eaux profondes.
En 1974 Gwenn-Aël Bolloré, qui a participé deux ans plus tôt à une mission scientifique du professeur Jean Anthony aux Comores (avec la pêche de deux cœlacanthes identifiés sous les numéros 70 et 71), publie ses réflexions sur les théories de l'évolution et son journal de bord, sous le titre « Evolution et pêche au coelacanthe ». Et l'année suivante la revue Historama en édite un résumé : « Histoire de l'évolution : le coelacanthe, fossile vivant mais inexplicable » .
En 1976 Jean Anthony, breton également, né à Chatealin en , fait paraître l'histoire complète de sa découverte, et décrit ainsi l'arrivée de son ami Bolloré : « 8 janvier. Dans une heure, l'effectif de l'équipe aura doublé. Gwenn-Aël Bolloré et Quentin Bone (" british marine biologist ") vont débarquer vers 10 heures de l'avion de Dar es Salaam. Inutile de les présenter l'un à l'autre, ils ont fait connaissance dans les nuages - Bone a dû repérer Gwenn-Aël Bolloré à sa casquette de marin - et se montrent pleins d'entrains en dépit d'une fin de traversée pénible. ».
En 1981, lors d'un reportages des équipes de FR3, Gwenn-Aël nous explique, dans son musée, devant des oeufs et un coelacanthe conservés dans du formol : « On ne savait absolument pas comment les cœlacanthes se reproduisaient, on ne savait pas s'ils étaient ovipares ou vivipares. En fait ils sont ovo-vivipares, ça veut dire qu'ils ont des œufs, et que les œufs éclosent à l'intérieur du cœlacanthe. Et ces œufs sont extraordinaires de par leur taille, car ils sont gros comme une grosse basse de tennis, ce qui exceptionnel pour des poissons. »
En savoir plus : « BOLLORÉ Gwenn-Aël - Evolution et pêche au coelacanthe », « Le coelacanthe, fossile vivant, expliqué par G.-A. Bolloré, Historama 1975 », « ANTHONY Jean - Opération Coelacanthe », « CHANTREL Maette - Les crabes de l'Odet, un musée pas comme les autres », « ANTHONY Jean - Opération Coelacanthe »
Nota : aujourd'hui encore on s'interroge sur les origines du cœlacanthe, soit par exemple dans la revue scientifique « BioEssays » (Volume 35, Issue 4, pages 332–338, April 2013), cet article en anglais « Why coelacanths are not ‘living fossils’ ».